Quel étrange début…
Stravinski surprend son monde en faisant entrer dans l’extrême aigu le basson seul pour entonner une berceuse lituanienne.
Les autres instruments à vent lui répondent par des fragments de chants populaires russes. D’abord le cor anglais puis la petite clarinette.
Écoute comme la mélodie gagne peu à peu tout l’orchestre.
C’est la Nature qui s’éveille aux premières lueurs du printemps.
Provocateur mais rêveur, ce Stravinski !